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Rando-détente 2023 Séjour en Sologne
Rando-détente 2023 Séjour en Sologne
12 éme édition de la "rando détente" pour les cyclos de Charmoy.
Qui dit rando détente, contrairement à la rando montagne, dit rando "cool". Cette année donc, rendez vous à la ferme de Courcimont à Nouan-le-Fuzelier (41) en plein cœur de la Sologne, évoquant pays plat et forêts. Néanmoins environ 320 km furent couverts en 2 sorties sur la journée, et 2 sorties en 1/2 journées, avec seulement 1000 m de dénivelé.
C’est plat ! Quant aux forêts, heureusement qu’il y en a beaucoup, car c’est la canicule. Par contre les taons par nuées aiment bien les cyclos !
Les villages sont agréables à traverser, avec de nombreuses maisons à pans de bois, où la brique offre ses couleurs chaudes, comme nous pouvons le voir en passant devant cette superbe église Saint-Martin à Souvigny.
23 Août. Départ le matin après le petit déjeuner. Il fait moins chaud que la veille.
Nous traversons La Marolle-en-Sologne. Son Église justifie un arrêt. Son clocher de faible hauteur, sa charpente à huit pans, et ses contreforts de briques nous ont surpris.
Quelques kilomètres plus loin, c’est un lieu-dit qui nous interpelle. La Californie… comment ne pas immortaliser notre passage !
Midi est proche. Nous prenons le pique nique du jour à Cléry-Saint-André à l’ombre de la basilique où repose Louis XI et son épouse. Petite leçon d'histoire
L’après midi, la chaleur nous suggère une chasse à la cannette, mais les villages sont désespérément déserts.
À Chaumont-sur-Tharonne, enfin, l’auberge étoilée "La Croix Blanche" est ouverte ! Chère, mais bonne bière !
24 août. Nous partons plein sud en direction de la forêt de Vierzon. Il fait très chaud et très lourd, le temps se couvre. Peut-être un peu moins de taons que les jours précédents. Pique-nique rapide à Neuvy-sur-Barangeon car l’orage monte. Nous repartons vite sous les rafales de vent.
A la sortie du village, nous voyons une tonnelle délogée de son emplacement, à cheval sur une haie de thuyas, pas courant ! Vers Nancay et sa station astronomique, la pluie nous prend. Elle n’est pas trop forte, tiède, et le vent se calme. On est presque mieux pour rentrer que sous la chaleur.
25 Août. Après l’orage de la veille et de la nuit, temps calme mais couvert. Petite sortie de 50 km environ qui nous emmène dans la région des étangs. Passage à Saint-Viâtre connu pour son élevage d’esturgeons et sa production artisanale de caviar. Au retour, toujours à Saint-Viâtre, arrêt photo au "Chafaud ", qui abrite les reliques du saint.
Arrivés à Nouan et c’est déjà la fin du séjour. Un dernier repas ensemble, nous chargeons les vélos et retour dans l’Yonne.
Chaque jour, deux circuits différents permettaient à chacun de trouver son plaisir selon son niveau d'entraînement. Au retour, belle tablée et échanges sur les découvertes du jour.
Encore un bon séjour qui allie cyclotourisme et convivialité.
SÉJOUR DANS LE DOUBS DU 19 AU 26 AOÛT 2023
La Chapelle des Bois
SÉJOUR DANS LE DOUBS DU 19 AU 26 AOÛT 2023
La Chapelle des Bois
LE 19 Mai Comme d'habitude, nous nous retrouvons tous en début d'après-midi devant le domicile d'André à Bassou.
Au départ, il y a cette année sept cyclos, deux voitures et la remorque du club.
Voyage principalement par l'autoroute et arrivée aux environs de 17 heures à l'Auberge de la Distillerie située sur la commune de La Chapelle des Bois,
Nous sommes accueillis par la patronne qui nous fait découvrir nos chambres. Cette année, c'est une bonne surprise. Chacun dispose d'une chambre individuelle spacieuse avec armoire de rangement, à l'exception d'une chambre double qui sera occupée par Sylvain et J.P. Cette dernière sera néanmoins le lieu de rendez-vous tous les soirs pour parler du circuit du lendemain (et surtout pour prendre l'apéro). La météo du soir est fraîche, la salle de restaurant sympa et le repas très copieux.
Le 20 Mai 97 km, 720 mètres de dénivelé
La veille au soir, il a été décidé de commencer par une étape qui semble plus facile pour une mise en jambes. Après un bon petit déjeuner, en route pour un circuit qui nous permettra de découvrir les deux rives du lac de St Point et d'aller pratiquement jusqu'à Pontarlier et de faire demi-tour à La Cluse et Mijoux.
Au départ notre progression est soudainement stoppée après une quinzaine de kilomètres à La Petite Chaux par un défilé de vaches parties en transhumance avec pompons et clochettes.
Au retour arrêt au stade de la Côte Feuillée à Chaux Neuve aux pieds des tremplins de saut à ski. Ce site accueille depuis 1996 des courses de la Coupe de Monde de combiné nordique.
Le 21 mai 97 km, 1700 mètres de dénivelé
Journée dure physiquement. Après une petite bosse pour s'échauffer, longue descente d'une bonne dizaine de km. Nous savons déjà qu'il nous faudra au retour emprunter en sens inverse ce même circuit. Pas bon pour le moral. Nous continuons avec de belles bosses en direction de Prémanon, Lamoura, Septmonce avant une longue descente qui nous emmène à Saint Claude.
Arrêt dans la seule boulangerie ouverte. Il n'y a plus de casse-croûtes et surtout pas de tampon pour valider notre passage. Ville presque déserte. Nous trouvons quand même une pizzeria. On peut se restaurer mais à nouveau pas de tampon. Halte dans un estaminet sur le point de fermer pour prendre un café. Pas de tampon non plus. Il faudra se contenter d'une facture. En résumé, éviter d'aller en vacances à Saint Claude.
Retour au gîte avec les pattes raides.
Le 22 mai 70 km, 830 mètres de dénivelé
Départ sympa par une petite route qui nous fait longer Morbier avant de nous diriger vers Château des Prés, Saint-Laurent-en-Grandvaux. Journée de récupération. Enfin presque car André a repéré un petit col en option. Il ne peut pas résister, accompagné de Claude. Incorrigibles ces deux là. Les autres continuent sagement jusqu'au passage à Chaux Neuve où là, idée farfelue, Jean-Claude a décidé d'aller au sommet des tremplins de saut, histoire de voir si l'air y est plus pur. En avant pour l'ascension de 704 marches. Il est suivi par Coco, Jean-Pierre et Sylvain. Ces deux derniers n'ayant pas les chaussures adaptées sont montés en chaussettes. Aïe aïe la plante des pieds.
Le 23 mai 79 km, 930 mètres de dénivelé
Aujourd'hui, après une vingtaine de km, arrêt à la source du Doubs. C’est à 942 m d’altitude à Mouthe, dans le triangle nordique du Haut-Doubs, que cette rivière qui donne son nom au département, prend sa source en jaillissant d’un siphon de 55 m. Lunatique et versatile dans sa première jeunesse comme tout au long de son parcours de 430 km, le Doubs a été baptisé « dubius » par Jules César, en raison de son tempérament indécis.
Ensuite nous passons la frontière avec la Suisse et cassons la croûte au bord du Lac de Joux.
Le temps se couvre avec des nuages menaçants. Faisons une halte sous un abri. Nous sommes cernés par la pluie. Décidons de repartir et regagnons la France à Bois d'Amont situé à 4 k de la frontière avec arrêt dans un café pour se réchauffer. La température de 26 ° avant orage est tombée à 11°. Dans le café figurent des photos de Jason Lamy-Chappuis, enfant du pays, skieur spécialiste du combiné nordique, champion olympique 2010, champion du monde 2011 et 2013, triple vainqueur des coupes du monde 2010, 2011 et 2012. Léo Lacroix, skieur alpin, médaillé d'argent en descente aux Jeux Olympiques d'Innsbruck en 1964, double médaillé d'argent (descente et combiné) aux championnats de monde de Portillo (Chili) en 1966 est également natif de cette commune.
Retour par une roue forestière épuisante, humide dont les rives où la grêle par endroits s'est accumulée par tas de plusieurs centimètres d'épaisseur.
Le 24 mai 112 km, 1500 mètres de dénivelé
Nouvelle journée de récup. Pas vraiment. Peloton fatigué. Une crevaison. Petite virée qui nous fait passer par Mouthe, Chalamont, Nozeroy et retour au bercail.
Le 25 mai
Temps plus qu'incertain et venteux. A défaut de vélo, nous décidons d'aller faire une marche de 7-8 km qui nous fait passer à proximité du cimetière des pestiférés. En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre. Photo Léa LORIOL
Exceptionnellement, nous avons mangé copieusement à l'Auberge le midi.
L'après-midi, quatre courageux ont pris le vélo pour une virée d'une soixantaine de km.
Claude a repris ses bâtons de marche et en avant pour une douzaine de km. Michel et moi sommes retournés à Chaux Neuve aux tremplins regarder quelques jeunes s’entraîner au saut à ski.
Le 26 mai Et voilà. Encore de beaux souvenirs emmagasinés. Chargement des vélos, passage à la ferme biologique de Chapelle des Bois acheter du Comté, Morbier(etc...) produits sur place et retour dans l'Yonne en début d'après-midi.
Merci à chacun pour sa participation et en particulier à l’organisateur, le narrateur et les photographes.
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