Séjour à La Chapelle Saint-Sauveur

Séjour à La Chapelle Saint-Sauveur
Du 29 juin au 3 juillet

29 juin - 1er jour Nous arrivons pour notre séjour au gîte en fin de matinée. Le programme est simple. Répartition des chambres, pique-nique tiré du sac, et nous entrons dans le vif du sujet. Vélo, vélo…

Un circuit de 71 km est prévu pour cet après-midi. Nous nous lançons joyeusement sur les petites routes de la campagne environnante, dans cette région plate, parsemée d’étangs, de hameaux plus que de villages, sans commerce, sans café, sans signalisation… Et oh ! Stupeur, nous nous retrouvons 8 km plus tard à… La Chapelle Saint-Sauveur… oups… 

Ce fut une boucle de préchauffage… 

Rendus forts de cette erreur et avec une étude un peu moins précipitée de notre circuit, nous reprenons la route, cette fois fidèle au tracé. C’est donc avec 79 km au compteur que nous rentrons en fin d’après midi, sans que cette petite aventure ait atteint notre belle humeur.

Sachez aussi que proche de notre gîte et face à l’hôtel se trouve un terrain de jeu de boules. Les férus de cette pratique s’y sont donné à cœur joie chaque soirée jusqu’à ne plus voir les boules !

30 juin - 111 km sont prévus sur la feuille de route, direction Bellevevres, Francheville, Aumont, puis Arbois. A l’approche de midi, la chaleur est écrasante. Nous allons au centre de Arbois, à la recherche d’une boulangerie pour achat pique-nique. Reprenant notre route, à la sortie de la commune, nous trouvons un petit coin de verdure accueillant, et nous y arrêtons. La relative fraîcheur à l’ombre des arbres et notre collation ont été fort appréciées.

Nous repartons. Gourdes légères, il devient rapidement urgent de trouver de l’eau, pas si simple dans ce secteur si peu peuplé. Rencontrant une gentille dame, elle s’est fait un plaisir de nous satisfaire…

Ensuite passage à Villeneuve d’Aval, ou nous faisons un bref arrêt, puis Montbarrey, oh… une crevaison ! Et oui, les risques du métier ! Remis sur roues, nous poursuivons. Arrivés à Mont-sous-Vaudrey, hésitations, quelques errances, avant de retrouver l’itinéraire en direction des Essards, Taignevaux et Rye. Nous arrivons à La Chapelle Saint-Sauveur avec 120 km au compteur.

1er juillet – Aujourd’hui, relax. Petite distance, 85 km, p etit dénivelé, 248 m. Notre direction, Sermesse, Seurre. 

C’est ici que nous achetons de quoi nous restaurer. Odile surveille les vélos pendant que chacun cherche de quoi étancher la soif et la faim. Puis nous nous dirigeons vers les bords de Saône pour notre pause méridienne.

Contents de repartir, nos vélos nous conduisent à "Petit Noir", allez chercher l’origine d’un tel nom… Puis de passage devant le château de Neublans l’Abergement, une pause touristique s’impose… Nous ne sommes plus qu’à environ une heure de l’arrivée.

Cette journée n’a pas rassasié les hommes. Avant même de quitter le sac à dos, encore en tenue de cyclo, et faisant fi de la douche, ils se sont précipités devant l’écran de télé. Tour de France oblige, qui partait de Hollande… Rassurez vous, ils ont fini par s’installer plus confortablement, et l’incontournable apéro les a trouvés frais et dispos pour poursuivre la soirée…

2 juillet – Le soleil est encore de la partie. De nouvelles contrées nous attendent, et pas des moindres, puisque nous visons Baume-les-Messieurs… comme chacun sait, commune du Jura.

Nous traversons La Chapelle-Volvant, et quelques kilomètres plus loin, nous voyons très vite ses premiers contre-forts. Avec le ciel dégagé de cette belle matinée, oui, je vous assure, c’est le Mont Blanc qui pointe à l’horizon… Nous continuons. 

Belletrans, Ruffey-sur-Seille. Après l’Etoile, nous y sommes, fort dénivelé ! Mais soudain la petite route devient chemin ! Absolument pas carrossable, nous avons dû mettre pied à terre. Nous sommes en fait sur un GRR et nous arrivons environ 2 km plus loin à Plainoiseau, village effectivement sur notre itinéraire.
Puis se succèdent côtes et descentes jusqu’à Savigny, ou une pente de 14 % impose à certain(es) de faire une centaine de mètres à pied. Vient ensuite une descente vertigineuse mémorable pour arriver à Baume-les-Messieurs, et notre étape restauration, Rackam-le-Rouge.

Le retour s’annonce plus facile. Par Neuvy sur Seille, nous longeons ensuite les vignes de Château-Chalon, village perché sur la colline. Nous restons dans la plaine et passons par Arlay, Belleville… Entre Torpes et Neuillon, à 6 km de l’arrivée, nous sommes pris sous un orage soudain et une pluie diluvienne… Déjà fatigués par cette journée de 90 km et 900 m de fort dénivelé concentré sur le Jura, et moralement par cet orage, c’est avec grand plaisir que nous accueillons l’apéritif de dernier soir, offert par nos restaurateurs.


3 juillet – Dernière matinée, dernière étape… Petite distance donc, soit une cinquantaine de kilomètres, dans le même secteur que le premier jour. Peu de surprise, de nouveau accompagnés par le soleil.
Petite anecdote quand même, une crevaison, la troisième de ce séjour… Hé oui… Pause réparation dans un bel endroit près d’une étendue d’eau traversée par le ruisseau de Gange, et sous l’œil bienveillant de la petite troupe…

A notre retour nous attendait un pique-nique de princes et de princesses, commandé la veille à notre restaurateur. Avez-vous déjà bénéficié d’un tel luxe… Nous ne nous y attendions pas, nous avions juste commandé un casse-croûte… Oh, merveille…

Le bilan de ce séjour est comme habituellement très positif. Le gîte agréable, de belles salles communes, le restaurant dont la proximité nous permettait d’y prendre petits déjeuners et dîners.

Bien sûr, le retour ne se fait pas sans cette petite pensée : et la prochaine fois ?